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POURQUOI LES DIAMANTS CULTIVÉS EN LABORATOIRE SONT-ILS PLUS DURABLES ?
Les diamants synthétiques ouvrent la voie en matière de développement durable. Face aux préoccupations croissantes concernant le changement climatique, l'approvisionnement éthique et la préservation des ressources, nombreux sont ceux qui se demandent : les diamants synthétiques sont-ils vraiment un meilleur choix pour la planète ? La réponse est simple : absolument. Voici pourquoi.
MOINS D'IMPACT ENVIRONNEMENTAL
L'exploitation minière de diamants a un impact dévastateur sur la planète. Extraire un seul carat de diamant naturel nécessite le déplacement de 250 tonnes de terre , souvent dans des zones écologiquement sensibles. Cette perturbation massive des sols ne nuit pas seulement aux écosystèmes, elle les détruit.
Une étude menée par Gbemi Oluleye, expert en développement durable à l'Imperial College de Londres, met en lumière la réalité choquante de l'extraction de diamants : « L'exploitation à ciel ouvert assèche les lacs, pollue les cours d'eau, détruit les forêts et laisse derrière elle des friches toxiques. Elle génère également des poussières nocives, des gaz cancérigènes et d'importantes émissions de gaz à effet de serre provenant des machines fonctionnant au diesel, mettant en danger les écosystèmes et la santé humaine. »
À l'inverse, les diamants synthétiques ne nécessitent aucun déplacement de terres : pas de forêts rasées, pas d'habitats fauniques perturbés. Leur empreinte environnementale est minime. De plus, alors que l'exploitation minière dépend fortement des combustibles fossiles, les diamants synthétiques peuvent être produits grâce aux énergies renouvelables, ce qui réduit considérablement leur empreinte carbone.
Selon les estimations, l'extraction d'un carat de diamant naturel émet 160 kg de CO₂ , contre seulement 20 kg par carat pour les diamants synthétiques . Cela représente une réduction de 87 % des émissions de CO₂ en choisissant des diamants synthétiques plutôt que des diamants extraits.

ÉCONOMISER L'EAU UN CARAT À LA FOIS
La consommation d'eau est un autre domaine où les diamants synthétiques se distinguent. L'extraction d'un seul carat de diamant naturel consomme environ 480 litres d'eau, soit l'équivalent de deux baignoires.
Les diamants synthétiques, en revanche, ne nécessitent que 70 litres d' eau par carat, soit sept fois moins que les diamants extraits de mines. C'est un avantage crucial, notamment dans les régions confrontées à des pénuries d'eau ou à des sécheresses, et une véritable révolution pour le luxe durable.
AUCUN COMPROMIS ÉTHIQUE
Les diamants synthétiques ne se contentent pas de protéger l'environnement : ils respectent également les normes éthiques. De nombreux diamants extraits sont liés à des zones de conflit, à des conditions de travail dangereuses et même au travail des enfants. Malgré des certifications comme le Processus de Kimberley, des « diamants du sang » continuent d'arriver sur le marché, suscitant de graves inquiétudes éthiques.
En revanche, les diamants synthétiques sont 100 % sans conflit . Ils sont créés dans des environnements contrôlés, ce qui garantit l'absence de risque de conflit financier ou d'exposition des travailleurs à des conditions dangereuses. « Vous ne choisissez pas seulement un diamant ; vous optez pour la transparence éthique », expliquent Alix Battard et Julie de Cartier, fondatrices de daŭre.
LA VISION PLUS GRANDE : REPENSER LE LUXE
Alors oui ! Les diamants synthétiques ne sont pas seulement une alternative écologique : ils redéfinissent le luxe lui-même. Dotés des mêmes propriétés physiques et optiques que les diamants extraits de mines, ils offrent la même brillance et la même durabilité, mais une histoire bien plus pure.
Alors que les consommateurs sont de plus en plus conscients des coûts environnementaux et éthiques des diamants extraits, la demande pour des alternatives synthétiques augmente. Ces diamants prouvent que luxe et durabilité peuvent coexister. Ce n'est pas seulement une tendance, c'est une transformation de notre perception de la valeur. C'est le luxe redéfini.
« Ce n’est pas seulement une tendance, c’est un changement de valeurs »

7 janvier 2025